22/11/2009

Le départ des monstres



Sous le lit une culotte et une chaussette,
Mais où sont passées les ombres mouvantes?
Où sont les loups, les serpents à sonnette
A cloches dorées, cloches tintinnabulantes

Les grands yeux rouges qui brillent dans le noir,
Se sont cachés sous des paupières caméléon
Comme les fantômes dans les placards
Se sont pliés en draps blancs de coton

Ne souhaites-tu plus te faire manger?
Avalée puis dévorée par... l'obscurité.


Les souffles, chuchotements et murmures,
Qui te sifflaient d'impossibles secrets
Regrettes-tu le bruit qui traversait les murs?
Ton cri terrifié qui s'échappait

La chaleur de ce qui est grand et velu,
Les mains se glissant sous la couette
Les sons allant du strident à l'aiguë
Les mots qui te rendaient muette

Maintenant que la veilleuse est éteinte,
Que le noir ne te fais plus peur
Ne recherches-tu plus l'étreinte
Des monstres qui te donnaient des sueurs?











Aucun commentaire: