23/03/2008

la tête à zoé(14)



Des je t'aime en échos
Dans ma tête se cognent
je sens dans mon torax
Mes organes explosés
Mon coeur s'essore de son sang
Mon poumon ressemble
A un poumon de fumeur
Mon estomac crame de ses sucs gastriques
A force de ressentir
Je ne ressens plus rien
Je cris au secours :"à l'aide"
Et j'hurle en silence.
Pour que personne n'entende.
TOURNE TOI! TOURNE TOI!
Je ne veux pas que tu me vois pleurer.

20/03/2008

Les pécheurs


La foule flotte sous la flotte
Un sac plastique fait la méduse
Les nageurs sortent leurs masques,
Se noient, boivent l’égout à la tasse
Les poissons chats de gouttières
Et les anémones parapluies
Donne à la ville un air de folie
Le vieux pécheur du pont neuf
Crie : « À Paris, la Seine c’est la mer ! »
Alors sur sa tête, un pigeon pond un œuf.

16/03/2008

Baise-moi


Embrasse moi
Sur ce cahier
Qu'il ne reste que des mots
Baise ma bouche

Embrasse moi
Sur cette route
Et buvons à l'avenir
Baise mes pieds
Embrasse moi
Caresse ma peau
Attrape ma douleur
Baise mes mains

Embrasse moi
Voyons ce que ça donne
Regarde moi
Baise mes yeux


La nuit viendra


Embrasse moi
Comme l'on mange
Là ou je couverai
Baise mon ventre

Embrasse moi
Comme l'on chante
Je veux entendre tes dents me mordre
Baise mon oreille




Embrasse moi

Et avale ta salive
Retiens ton souffle
Baise mon cou

Embrasse moi
Sur le sol
Que j'ai froid par derrière
Baise mon cul

La nuit est venu.


Embrasse moi
Tu me ressembles
Avec ce noir, cette frèle lumière,
Baise-moi.




Le matin, plus tard, fatigué s'est mis debout! Je lui avais rien demandé.








Le sansseul


Les mains écorchées de carresses
Elle dit déjà qu'elle veut partir
Mais comment pourrait-elle rester?
Elle te donne, encore cent baisers
Puis elle explose de rire
Des morceaux d'elle te transpercent
Puis elle remet doucement ses bas
Sa robe de satin noir
Ses chaussures et s'en va
Sans même te dire au revoir
Mais comment pourrait-elle le dire?
Elle a promis de ne pas revenir.


Modestie


Je suis l'image de dieu,
Quel minable!

08/03/2008

06/03/2008

bétises

Avant, je ne pensais pas
Je ne détruisais pas avec ma tête
Je faisais du mal et ça me plaisait.
Maintenant les guerres dans ma tête me suffisent
Les seuls blessés ne le savent pas.