elle: Je t'aime parce qu'un jour tu as dit "emprisonne moi", je suis égoïste non?
Lui: L'amour c'est très égoïste ma bicheyeux
elle : Et tu ne m'en veux pas, de t'aimer pour quelque chose que tu m'as demandé de faire et pas pour toi?
Lui: Non. Tant que tu m'aimes ça me va.
Elle: Dans ce cas je ne t'aime pas!
Lui: En fait tu cherches la dispute.
Elle :Oui.
Lui: T'es idiote un peu, tu veux que je me dispute avec toi parce que tu m'aimes ?
Elle: Tu pourrais au moins être en colère!
Lui: Pourquoi?
Elle : Parce que je ne suis qu'une égoïste!
Lui: Mais je ne t'en veux pas jolie fille.
Elle: Pourquoi? C'est pas parce que tu me trouves jolie que tu dois tout me pardonner !
Lui: Non , c'est pas pour ça que je te pardonne tout.
Elle: Alors, pourquoi?
Lui: Parce que je suis très mais alors très égoïste. Tu m'en veux?
Elle: Non. (un temps)T'es vraiment qu'un oiseau !
25/05/2009
22/05/2009
Les vagues promesses
S'inventer des histoires à 1 euro
Se parler de la mer
Qui n'avance pas vraiment
Avoir peur des courants
Qui finissent en mégot
Se rêver en enfer
Pour ne pas se promettre
Croix de bois croix de fer
De rompre nos promesses
Ne dis rien
Ou tout seras détruit
De nos promesses aussi
Il ne restera rien
Sur la tête de ma mère
A pas se faire de vagues
Pour pas se faire la guerre
Nos mots en écumes
Crachés sur le Bitume
Meurent sur les terrains vagues
Puisqu'il n'y a rien à faire
Vaut mieux ne plus jurer
Jurer et cracher
De rompre nos promesses
Ne dis rien
Ou tout seras détruit
De nos promesses aussi
Il ne restera rien
Les mots c'est des paroles
Et les paroles de l'air
Ca ne tient pas debout
A la fin tout disparait
Ce qui reste de nous
Ce qui reste des autres
Se tirent avec le temps
Si on est frère de sang
Mieux vaut garder le notre
Et rompre nos promesses
Ne dis rien
Ou tout seras détruit
De nos promesses aussi
Il ne restera rien
14/05/2009
Damné
Il erre Toujours parmi les ombres
Se souvient-il de ce soir là?
Près du Canal troublé et sombre
Il lui avait dit"dresse moi"
Elle en était devenue blême
-Essaies-tu de me dire je t'aime?"
Au milieu de ses deux opales
Son iris bleu, son saphir pâle
Tout en brulant, avait souri.
Il leva et baissa pour dire oui
Son visage blanc, sa face lunaire
Du paradis jusqu'à l'enfer.
Dans l'air, l'électricité statique
De ses doigts il retira l'élastique
Délicat.Il fit voler fil par fil
Sa chevelure. Il l'observait immobile
Son corps entier était Chandelle
"N'ai pas peur"chuchota t-elle
Elle brillait comme sa crinière
De la bougie ou de la lune
Laquelle,lui prêtait sa lumière?
Elle dit dégrafant une à une
Ses jarretelles en tissus
"Notre âme on l'a déjà perdu."
Il flottait des lumières lucioles
Les pavets dérobaient le sol,
Les escarpins nymphes résonnaient
D'un écho joyeux et rythmé
Elle le serrait, tout en marchant,
Il dégagea sa paume doucement
"Je ne sais pas porter de chaines,
Mes mains brisent ceux qui les tiennent"
Sans s'en rendre compte, il est parti
Mais dans sa tête résonne son cris
Cette voix de femme qu'il a aimé
"Ne m'oublies pas ou soit damné"
Il erre Toujours parmi les ombres
Se souvient-il de ce soir là?
Près du Canal troublé et sombre
Il lui avait dit"dresse moi"
Elle en était devenue blême
-Essaies-tu de me dire je t'aime?"
Au milieu de ses deux opales
Son iris bleu, son saphir pâle
Tout en brulant, avait souri.
Il leva et baissa pour dire oui
Son visage blanc, sa face lunaire
Du paradis jusqu'à l'enfer.
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