30/07/2009
9.
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Où vont ces escaliers qui tournent
Ils avancent sans mes pas
Ils dévalent dans ma tête
Ils s'emballent pour moi
Des bleus, des violets et des verts
Sur mon corps qui s'écarte
Sur quelle marche ai-je glissé
quelle fût la carte
que j'ai mal tirée
Le tournis qui sombre et avance
Sur la rampe arrondie
Quand on courait ensemble
Le premier arrivé a gagné
Ma cheville s'est cassée
Ouverte sur l'os blanc
Qu'il me reste à ronger.
Il faudra arracher le mur
à Mickael Cohen
Ce graffiti proclame: “Révolte. Vandalisme, liberté d’expression. La vérité sur les murs, les mensonges dans les journaux.” (www.cuk.ch/articles/3623)
Les souliers de verre comme dirait l'autre
Ils étaient en verre vert des Heineken
Il y a pas de poésie sauf celle qui se vautre
Au milieu des débris, et des rats par centaines
Dis comment comptes-tu vendre ce graffiti?
"Il faudra arracher le mur" avait-il dit
Il avait la peau en grain du Sahara ,
Et au coin de ses lèvres un peu de cracha
Car il jetait des écumes de "nique sa mère"
Sur le béton gris, le plus souvent par terre,
Mais aussi sur les tours , les trains des RER
Et le ciel quand il était de la matière
Des routes qui n'emmènent nulle part
Les miettes du petit Poucet, dans l'histoire
C'est les pigeons qui les ont bouffés
Ceux là mangent tout, même les déchets
Y a pas toujours de raison de rentrer
Dis moi comment vas-tu manger?
Il disait qu'il n'avait qu'à taguer,
Et comment comptes tu vendre ce graffiti?
"Il faudra arracher le mur" avait-il dit
Il avait toujours deux bombes sur lui
Une pour la gauche, l'autre pour la droite
Ambidextre, ou terroriste sans parti
Ils aimaient les rues étroites
Les boulevards , et les coins paumés.
Pour le chaperon rouge je sais qui a gagné,
C'était le loup gris aux dents d'acier
Il y a pas de poésie, sauf celle en boule de papier
Celle des cartons dingues ,Des cafards fous, des canettes barges
Celle des poubelles et des décharges,
Cette nuit là, la lampe de poche servait de lune
Bien avant qu'il ne se sauve
Pour s'enfuir et en finir dans la lagune
Échapper aux loups qui n'ont pas tous la gueule des fauves,
Aux sirènes, à l'amende, et au barreaux gris
Sur lesquels, il foutait de la couleur en peinture
Mais comment vendre son graffitis?
Il faudra sans doute arracher le mur.
Ce graffiti proclame: “Révolte. Vandalisme, liberté d’expression. La vérité sur les murs, les mensonges dans les journaux.” (www.cuk.ch/articles/3623)
Les souliers de verre comme dirait l'autre
Ils étaient en verre vert des Heineken
Il y a pas de poésie sauf celle qui se vautre
Au milieu des débris, et des rats par centaines
Dis comment comptes-tu vendre ce graffiti?
"Il faudra arracher le mur" avait-il dit
Il avait la peau en grain du Sahara ,
Et au coin de ses lèvres un peu de cracha
Car il jetait des écumes de "nique sa mère"
Sur le béton gris, le plus souvent par terre,
Mais aussi sur les tours , les trains des RER
Et le ciel quand il était de la matière
Des routes qui n'emmènent nulle part
Les miettes du petit Poucet, dans l'histoire
C'est les pigeons qui les ont bouffés
Ceux là mangent tout, même les déchets
Y a pas toujours de raison de rentrer
Dis moi comment vas-tu manger?
Il disait qu'il n'avait qu'à taguer,
Et comment comptes tu vendre ce graffiti?
"Il faudra arracher le mur" avait-il dit
Il avait toujours deux bombes sur lui
Une pour la gauche, l'autre pour la droite
Ambidextre, ou terroriste sans parti
Ils aimaient les rues étroites
Les boulevards , et les coins paumés.
Pour le chaperon rouge je sais qui a gagné,
C'était le loup gris aux dents d'acier
Il y a pas de poésie, sauf celle en boule de papier
Celle des cartons dingues ,Des cafards fous, des canettes barges
Celle des poubelles et des décharges,
Cette nuit là, la lampe de poche servait de lune
Bien avant qu'il ne se sauve
Pour s'enfuir et en finir dans la lagune
Échapper aux loups qui n'ont pas tous la gueule des fauves,
Aux sirènes, à l'amende, et au barreaux gris
Sur lesquels, il foutait de la couleur en peinture
Mais comment vendre son graffitis?
Il faudra sans doute arracher le mur.
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