Un jour mon sang
Ne sera plus d'encres.
Si à présent
Mon allure de cancre
Qui se prend pour
Le satané Rimbaud
Me joue des tours
De vilains jeux de mots
Je crains, qui sait?
De devenir muète
A trop parler
Ne plus être poète.
Les mots rangés
Dans des dictionnaires
Soudain, usées
Et pleins de poussières
Seront communs
Puisques pas propres
Soudain ma main
Blanche et toute propre
Laissera le stylo
Fuyant, fuir
Et libérés les mots
Courants, courir.
J'aurai enfin le temps
De rire, et pire
De faire des gateaux
Pour les marmaux;
La nuit à mon amant
Je pourrai dire
Eteint les lumières
Je veux dormir
Je rigole, mon cher
Pousse et tire
Moi, à jamais.
Une nuit sans rêver.
Après avoir écrit
Après avoir tout dit
Que pourait-il rester?
Un petit mot
Pas grand pas vraiment beau
Pour les Hommes
Un simple et grand regret
Que je pourais laisser
Post scritum:
J'ai tant aimer
Vous écrire.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire