27/12/2007

La solitude



A 19 ans à peine,
Le soir nous couvrait
Toi, moi, le silence
Et les autres.


Peut-être nu
De l’autre côté du monde
Le soleil brûlait
La peau des autres.
Mais ici il faisait froid
Toi, moi, le silence
Et les autres
On frissonnait.


Les souvenirs heureux
Coincés dans une poche
N’étaient plus nombreux.
Et la faim de vivre
Devenait douloureuse
Devenait presque moche.


La nuit était le jour
Et le jour n'existait plus
Et quand ce fût mon tour
D'être un de ces crétins
Qu'il ne me restait qu'à paraître
Alors je vous ai vu
Toi et tous les autres
S’éloigner un à un.
Grandir ou disparaître.

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