19/01/2008

Bonjour.


Ma fenêtre lève l'aurore
L'aurore couchée sur les draps
Et les draps flous de reflet d'or.
De tous, j'aime ce moment-là.
Tes vagues souffles essoufflés
Volent à la dernière étoile
Lui dire de se coucher.
Et les draps comme des voiles
Se gonflent de tout ton ventre
Le monde paraît irréel
Aucune obscurité n’entre
L'aurore couvre de son ombrelle
Ce que j'aime : ce moment-là
Je me régale de la beauté
Des tendres pains au chocolat
Des croissants et de l'humanité.
De ce moment, j'aime surtout
Le temps qui reprend sa mesure
Et Me voilà qui oublie tout
Par-dessus tout que rien ne dure
Tu ouvres les deux yeux.
Les draps s'agitent en tempête
Et l'aurore à s'enfuir s'apprête
J'aime la fin de ce moment
Avant ton premier mot, avant
Quand réveiller par le beau jour
Tu ouvres tes deux yeux,

Aucun commentaire: